Journal d'une jeune fille agitée.

Chers voyeurs, je fais le tri parmi vous.

Ces adieux, ne sont que pour mieux se retrouver. Je laisserai la nouvelle adresse ou je continuerai à écrire, plus sincèrement encore, à ceux d'entre vous qui risquent de me manquer.

Martin à perdu ma confiance, et la, vous voyez, je suis à un fil, et je me sens encore plus nue qu'un ver, affichée aux yeux de tous, avec n'importe qui se permettant de venir se gargariser de choses qui ne les incombe pas.

Je clos ce premier volume à contrecoeur, je n'ai plus vraiment confiance en personne, mis a part vous, des inconnus. Parce que vous ne pouvez pas me faire de mal.

J'avais besoin de vous. D'ici. De m'y réfugier. Et alors qu'il ne me reste rien, on m'ôte aussi cette liberté. Soit je cède à la faiblesse qui m'envahit, soit je vais essayer de trouver la force de poursuivre ailleurs. Ce petit renouveau m'aidera à renaître, qui sait.

Chers voyeurs.

Chères Voyeuses, dirais-je.

Que vous portez si bien cette appellation. Toi, personne qui en observe une autre de manière malsaine. Toi, qui aime regarder sans être vu, qui éprouve une jouissance à voir en te dissimulant.

Je sais et nous savons toutes les deux que tu viens encore ici pour observer, te nourrir de ce qui ne te regarde pas, car oui, nous nous connaissons.

Tu me dégôutes de par ta curiosité mal placée, mais par la pauvreté de ta vie qui te réduit à venir ici, et à ne pas l'assumer. Tu peux continuer à lire ca m'est égal, ca ne te regarde pas. Penses en ce que tu veux.

“ Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, de même vous aussi, vous devez le faire pour eux. ” (Matthieu 7:12).

Allez, sur ce je vais m'en mettre plein le nez pour faire passer la pilule.